Clearstream des nouvelles

Publié le par Yves

30 avril: Le JDD indique que Nicolas Sarkozy souhaite que les poursuites dans cette affaire soient étendues pour "faux, usage et complicité".

1er mai : Europe-1 indique que le Premier ministre interviendra mardi matin sur son antenne.

2 mai: Rondot déclare au Figaro que Villepin ne lui a jamais demandé d'enquêter sur des hommes politiques, tout en reconnaissant que le nom de Sarkozy a été évoqué lors de la réunion de janvier 2004.
Dominique de Villepin affirme sur Europe-1 qu"'à aucun moment le nom de Nicolas Sarkozy n'a été évoqué dans cette réunion". Il assure que rien ne justifie sa démission et qu'il est prêt à répondre à la justice: Il "n'y a jamais eu d'enquête sur Sarkozy".

3 mai : Dans son édition de jeudi 4 mai, Le Monde réaffirme que le Premier ministre a prononcé le nom de Nicolas Sarkozy lors de la réunion du 9 janvier 2004 et publie de larges extraits des procès-verbaux des auditions de Rondot allant dans ce sens. Dominique de Villepin dénonce "l'exploitation de propos tronqués".
Le quotidien cite des extraits de la déposition du général Philippe Rondot devant les juges, d'une note établie par celui-ci et de divers documents "qui contredisent le Premier ministre".
A l'Assemblée, Villepin lance: "ce n'est pas la rumeur qui fait la vérité, c'est la justice". Le porte-parole du PS, Julien Dray accuse Villepin d'avoir "menti", le député PS Arnaud de Montebourg lui demande de démissionner.
L'Elysée dément une nouvelle fois avoir demandé "la moindre enquête visant des personnalités politiques" .

4 mai: Dominique de Villepin dément les déclarations du général Rondot aux juges et revient sur sa déclaration à Europe-1, affirmant que le nom de Nicolas Sarkozy "n'a pas été évoqué en liaison avec de quelconques affaires" lors de la réunion du 9 janvier 2004 au Quai d'Orsay. Mais il admet que Nicolas Sarkozy "a été évoqué comme ministre de l'Intérieur", a ajouté le Premier ministre. Dominique de Villepin certifie encore n'avoir reçu "à aucun moment" une instruction de Jacques Chirac d'enquêter sur des personnalités politiques et qu'il n'a jamais abordé cette question avec le chef de l'Etat, contrairement à ce qu'a noté le général Rondot.
Michèle Alliot-Marie se dit victime de l'affaire, "à travers son conjoint" le député UMP Patrick Ollier.

- 5 mai: Dominique de Villepin a reçu la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie à Matignon pour évoquer l'affaire Clearstream.
La chaîne d'informations LCI annonce que Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, a été reçu par le président Jacques Chirac pendant près d'une heure.
Nicolas Sarkozy qui devrait être entendu à sa demande la semaine prochaine par les juges instruisant l'affaire du "corbeau" de Clearstream, dossier dans lequel le ministre s'est porté partie civile.
Patrick Ollier, le conjoint de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, décide de se constituer partie civile dans l'affaire Clearstream.
Le député UMP de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan a estimé que l'affaire Clearstream n'était, pour "la majorité" que la "récolte" de "ce qu'elle a semé", c'est à dire "un système clanique à bout de souffle".
Sur France Inter, Hervé de Charette, député UMP du Maine-et-Loire, a demandé au président Jacques Chirac "de sortir de son silence" car, il estime que c'est lui qui a "toutes les cartes en mains".
Parlant de l'affaire Clearstream, Alain Marsaud, député UMP de la Haute-Vienne, a évoqué "le domaine des Pieds nickelés".
Didier Julia, le député UMP de Seine-et-Marne , qui avait été au cœur d'une vive polémique lors de la détention en Irak des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, a demandé "une nouvelle organisation des services de renseignement".
Sur France Inter et i-Télé, François Baroin,le ministre de l'Outre-mer a estimé que le "le gouvernement n'est pas déstabilisé".
Plusieurs dirigeants socialistes, réunis à Marseille pour un hommage à l'ancien ministre Gaston Defferre, décédé le 7 mai 1986, ont à nouveau demandé la démission du Premier ministre Dominique de Villepin en raison de l'affaire Clearstream.
Le groupe des rénovateurs du courant majoritaire Hollande du PS, s'est prononcé par la voix du député Gaëtan Gorce pour "une élection présidentielle anticipée".
Laurent Fabius, le député PS de Seine-Maritime porte plainte et se constitue partie civile dans l'affaire Clearstream, après avoir découvert qu'il était mentionné à tort parmi les titulaires de comptes occultes à l'étranger.

- 6 mai: Dans son édition parue samedi, le journal Le Monde écrit que Jacques Chirac a évoqué avec le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy la possibilité de nommer ce dernier au poste de chef du gouvernement et lui aurait demandé d'y "réfléchir".
L'entourage du chef de l'Etat français a déclaré que le président Jacques Chirac fait une confiance "pleine et entière" au Premier ministre Dominique de Villepin et il n'est "pas question" de le remplacer.
Dominique de Villepin a reçu samedi matin Nicolas Sarkozy à Matignon pour un entretien de plus d'une heure qui a porté sur l'actualité gouvernementale, rapportent les services du Premier ministre.
De passage à Bordeaux pour les Etats généraux du PS consacrés à l'emploi et à la croissance, François Hollande a déclaré que le président Jacques Chirac devait "changer de gouvernement", les développements de l'affaire Clearstream posant "un problème de morale politique".

- 7 mai: Le "sarkozyste" Christian Estrosi, la possibilité de voir le ministre de l'Intérieur à Matignon est de "l'intox".
De son côté, Pierre Mauroy appelle Jacques Chirac à prendre ses responsabilités, tandis que Jean-François Copé souligne que Dominique de Villepin restera à son poste. Jean-Pierre Chevènement, scandalisé de voir son nom cité dans l'affaire appelle la justice à aller voir du côté de la direction d'EADS. Alain Juppé annonce sur son blog son intention de refuser toute responsabilité politique nationale.

- 8 mai: Claude Goasguen (UMP) demande à Jacques Chirac de prendre une décision rapide sur un éventuel changement de gouvernement et appelle Nicolas Sarkozy à ne pas accepter le poste de Premier ministre.

- 9 mai : Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy est entendu comme partie civile par le juge Jean-Marie d'Huy au pôle financier du palais de justice de Paris. Selon Le Canard Enchaîné, le n°2 d'EADS Jean-Louis Gergorin serait l'auteur de la première lettre anonyme adressée au juge Van Ruymbeke en mai 2004. L'hebdomadaire affirme également que le général Rondot aurait déclaré aux juges chargés de l'affaire Clearstream que Chirac possèderait un compte au Japon. Jacques Chirac dément catégoriquement.

- 10 mai : Jacques Chirac déclare que "la République, ce n'est pas la dictature de la rumeur, la dictature de la calomnie", ni "l'irrespect et l'exploitation jusqu'à l'outrage des procédures judiciaires en cours", dans une allusion à l'affaire Clearstream. Il réaffirme sa "confiance au gouvernement de Dominique de Villepin pour conduire (sa) mission".
Le vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, mis en cause dans l'affaire Clearstream, est déchargé de ses fonctions.
Les députés socialistes déposent officiellement une motion de censure.
Le juge Renaud van Ruymbeke est entendu par les juges Pons et d'Huy sur sa rencontre secrète en avril 2004 avec Jean-Louis Gergorin.

- 11 mai : Le Monde publie des notes accumulées par le général Philippe Rondot, acteur clé dans l'affaire Clearstream, qui, selon le quotidien, constituent "une pièce à charge contre les plus hauts responsables du pouvoir exécutif".
Selon LCI, le juge Renaud van Ruymbeke a reconnu avoir négocié l'envoi des courriers anonymes avec Jean-Louis Gergorin, selon ses déclarations au juge d'Huy, chargé d'enquêter sur ces courriers. Renaud van Ruymbeke dément.
François Hollande dénonce "un délabrement au sein de l'Etat".

- 12 mai : Le Parisien publie une lettre du juge Dominique de Talancé, qui affirme aux juges Pons et d'Huy auq Renaud van Ruymbeke lui a indiqué avoir bel et bien rencontré Jean-Louis Gergorin en avril 2004.

Publié dans Dans l'air du temps

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article